Côté jardin et côté cours
tout au sommet de l'eau
la goutte élancée
l'onirique comète à la peau élastique
le jardin te murmure
de ses longs doigts fébriles
la douceur du serpent enroulée à mon bras
je rampe en de profonds espaces
lié par un serment de source
chaque jour d'éblouissement
et de buée aux lèvres
me fait naître et me tue
aux frontières perdues
s'alanguit l'animal allongé comme une âme
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