Sept vies et quelques unes (2)
je recueille l'amande
de ces douceurs légères
le noir s'est écarté
d'une lenteur sans plis
le corps porte en lui une peau où aller
un calme étendu qu'un flottement maintient
une caresse s'ouvre
une autre tend sa main
attachement certain où vivent les images
d'une ronde lumière
à brillance d'un oeil
dans un geste ébauché
la plastique sensible
d'un corps déployé
il mûrit comme le sable
poudre
innocente la nuit
il mûrit comme les ailes
s'ouvrent
portent la fin des gestes
il mûrit comme la griffe
laisse
se couvre de fragile
il mûrit comme l'oeil calme
luit
et abandonne aussi
le sommeil
le sommeil
magnifique soleil des poses lentes
étirées à grands traits