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Côté jardin et côté cours
un battement
les cils déversent la rivière
enfermée de mes images lointaines
leur envol luxuriant
arrache
ma solitude
le noir et le vaincu
ce monde qui parfois s'éteint
en coulant dans mes veines
langage sans silence
déposé sans un mot
recueillement
à lecture de nid
le tendre s'étend alors en univers
le grouillement vivant
est fragile caresses
nous sinon
démunis sans frontière
cibles de nos trésors
où voyagent nos îles