La déferlante des étangs
grand champ des gestes élargis
la poussée du soir
dans la tension des courbes
ce ventre chaud des bêtes enfouies
songes mêlés des racines et du temps
frange écumante
du point ultime de l'amour
ce chant tendu entre les êtres
des terres ruisselantes
aux nudités premières
la vie comme la mort
crient ce que nous sommes encore
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